Bénéfice environnemental

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Qu’est-ce qu’un biocarburant ? C’est un carburant biosourcé et/ou durable.

 

Le saviez-vous ?

Depuis 2018, tous nos camions vous livrent avec une énergie 100 % DURABLE et en ULTRA BAS CARBONE, proche du ZÉRO EMISSION.

Quelle est notre vision de la place des CARBURANTS ALTERNATIFS dans le mix énergétique mondial ?

Les écocarburants et biocarburants évoluent dans une vaste sphère de carburants visant à remplacer le gazole et les essences fossiles : les carburants alternatifs DURABLES

On peut citer dans cette sphère deux technologies différentes de production :

1. les bases estérisées (EMAG/EMHV/UCOME) F30, F100, B30 et B100, B100RE, et BIOM100 (norme DIN EN 14214) ;

2. les bases biosynthétiques XTL (norme DIN EN 15940) qui peuvent être biosourcées ou pas également.

Les bases XTL existent sous différentes formes, selon la source de production : le PTL (Power-to-Liquid), les GTL (Gas-to-Liquids), les BTL (Biomass-to-Liquid), dont certains HVO (Hydrotreated Vegetable Oil) – sauf huile de palme et soja.

Nous distribuons les B100 et les XTL, qu’ils soient de première génération (agraire durable) ou de deuxième génération (éco-circulaire durable), mais également du BIO gaz BioGNV, et de l’hydrogène vert bas carbone.

Aujourd’hui, quels sont les critères qui sont retenus pour évaluer leurs avantages environnementaux ?

  1. Le premier critère est celui du poids carbone de chaque solution. Il s’exprime en « CO2 équivalent » ou CO2eq émis par volume d’énergie consommé ou par puissance absorbée ou produite (CO2/litre, CO2/kWh, CO2/MJ, etc.). Ce poids carbone se calcule suivant la technique du « puits à roue » : on parle de « cycle de vie » (ACV). Pour les BIOCOMBUSTIBLES de première génération, par exemple (agraire : colza , tournesol, maïs), il se calcule depuis le champ de l’agriculteur jusqu’à la roue du camion ! Il tient compte de la photosynthèse, de la production, du stockage et du transport des engrais, et du rendement moteur. Tout est pris en compte !
  2. Le deuxième critère est celui des polluants locaux et leur toxicité, en calculant leur rejet dans la nature : CO, SOx (soufre), NOx (azote), particules fines et ultra fines, HC, aromatiques, cancérigènes, etc. Il se calcule soit en poids, soit en volume, et la réglementation évolue très rapidement en se durcissant chaque année ou presque.
  3. Le troisième critère qui devient le plus important dans la directive européenne RED II (la plus primordiale pour le transport), c’est le critère de durabilité de toutes ces énergies.

Et là, on entre dans un domaine où le club des énergies qui peuvent prétendre être 100 % durable est très restreint.

NOTION DE DURABILITÉ

C’est une notion que tout le monde entend, sans pour autant donner la bonne définition :

« elle repose sur le maintien d’un environnement vivable, permettant le développement économique et social à l’échelle planétaire et, selon les points de vue, sur une organisation sociale équitable. La période de transition vers la durabilité peut se faire par le développement durable, via la transition énergétique et la transition écologique notamment. »

ou, comme le dit Wikipédia :

« L’utilisation d’énergie est considérée comme durable si elle répond aux besoins du présent sans compromettre les besoins des générations futures. Les définitions de l’énergie durable incluent généralement des aspects environnementaux, comme les émissions de gaz à effet de serre, et des aspects sociaux et économiques, comme la précarité énergétique. »

Aujourd’hui, parmi les différentes options que nous proposons, la seule qui soit 100 % DURABLE est celle des biocarburants à base de sources durables et traçables.

La traçabilité est le facteur le plus important dans les biosources.

La durabilité est le facteur qui peut faire perdre à une biosource son appellation de « biocarburant ». Par exemple, les carburants à base de sources qui proviennent d’un changement d’affectation des sols primaires (forêts et tourbes comme à Bornéo, en Asie ou en Amérique latine), par déforestation et destruction de la faune animale.

C’est le cas de l’huile de palme ou des dérivés de cette huile, qui ont été « bannis » en Europe et en France. En France, cela passe par la disparition d’avantages fiscaux ; en Europe, par un moratoire et par l’absence d’aide.

Petit rappel sur la directive RED II qui va diriger la vie environnementale EUROPÉENNE pour les 10 prochaines années

Dans RED II, l’objectif global de l’UE pour la consommation de sources d’énergie renouvelables d’ici 2030 a été porté à 32 %. La proposition initiale de la Commission n’inclut pas de sous-objectif de transport, qui a été introduit par les colégislateurs dans l’accord final : les États membres doivent exiger des fournisseurs de carburant qu’ils fournissent au moins 14 % de l’énergie consommée dans le transport routier et ferroviaire d’ici 2030 en tant qu’énergie renouvelable.

La directive 2009/28/CE précise les objectifs nationaux en matière d’énergie renouvelable pour 2020 pour chaque pays, en tenant compte de son point de départ et de son potentiel global pour les énergies renouvelables. Ces objectifs vont d’un minimum de 10 % à Malte à un maximum de 49 % en Suède.

Les pays de l’UE ont exposé comment ils envisagent d’atteindre ces objectifs pour 2020 et le cours général de leur politique en matière d’énergie renouvelable dans les plans d’action nationaux en matière d’énergie renouvelable.

Les progrès réalisés vers les objectifs nationaux sont mesurés tous les deux ans lorsque les pays de l’UE publient des rapports nationaux sur les progrès en matière d’énergie renouvelable.

CRITÈRES DE DURABILITÉ

Le RED II définit une série de critères de durabilité et d’émission de GES que les bioliquides utilisés dans les transports doivent respecter pour être comptabilisés dans l’objectif global de 14 % et pour être admissibles à un soutien financier par les autorités publiques. Certains de ces critères sont les mêmes que dans le RED original, tandis que d’autres sont nouveaux ou reformulés. En particulier, le RED II introduit la durabilité des matières premières forestières ainsi que des critères de GES pour les combustibles biomasse solides et gazeux.

Les valeurs d’émission de GES et les règles de calcul par défaut sont prévues à l’annexe V (pour les biocarburants liquides) et à l’annexe VI (pour la biomasse solide et gazeuse pour la production d’électricité et de chaleur) du RED II. Le Conseil peut réviser et mettre à jour les valeurs par défaut des émissions de GES lorsque les développements technologiques le rendent nécessaire. Les opérateurs économiques ont la possibilité soit d’utiliser les valeurs d’intensité des GES par défaut fournies dans RED II, soit de calculer les valeurs réelles de leur parcours.

Même si cela reste un peu technique, il faut comprendre que les biocarburants sont encadrés par une législation stricte, surtout quand il s’agit du changement d’affectation des sols.

Bien que les biocarburants soient importants pour aider l’UE à atteindre ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre, la production de biocarburants pourrait se faire sur des terres cultivées qui étaient auparavant utilisées pour d’autres agricultures telles que la culture alimentaire ou l’alimentation animale. Étant donné que cette production agricole est encore nécessaire, elle peut conduire à l’extension des terres agricoles dans les terres non cultivées, y compris éventuellement les zones où le stock de carbone est élevé, comme les forêts, les zones humides et les tourbières. Ce processus est connu sous le nom de « changement indirect d’utilisation des terres » (ILUC). Comme cela peut entraîner le rejet de CO2 stocké dans les arbres et les sols, les changements indirects d’utilisation des terres risquent d’annuler les économies de gaz à effet de serre résultant de l’augmentation des biocarburants. Pour aborder la question de l’ILUC dans le paquet énergie propre pour tous les Européens, la directive révisée sur les énergies renouvelables introduit une nouvelle approche.

Il fixe des limites aux biocarburants à haut risque de l’ILUC, aux bioliquides et aux combustibles à biomasse, avec une expansion significative des terres à stock de carbone élevé. Ces limites affecteront la quantité de ces carburants que les États membres peuvent compter pour atteindre leurs objectifs nationaux lorsqu’ils calculent la part nationale globale des énergies renouvelables et la part des énergies renouvelables dans les transports. Les États membres pourront toujours utiliser (et importer) les carburants couverts par ces limites, mais ils ne pourront pas inclure ces volumes lorsqu’ils calculeront dans quelle mesure ils ont atteint leurs objectifs en matière d’énergies renouvelables. Ces limites consistent en un gel au niveau de 2019 pour la période 2021-2023, qui diminuera progressivement de la fin de 2023 à zéro d’ici 2030.

La directive introduit également une exemption de ces limites pour les biocarburants, les bioliquides et les combustibles à biomasse certifiés à faible risque.

Pour la mise en œuvre de cette approche, comme l’exige la directive, la Commission a adopté le règlement délégué (UE) 2019/807, après la période de deux mois de contrôle du Parlement Européen et du Conseil, comme cela a été défini dans la procédure de comitologie standard de l’UE.

Cet acte délégué énonce des critères spécifiques à la fois pour :

  • déterminer la matière première à risque d’ILUC élevée pour laquelle une expansion significative de la zone de production vers des terres à fort stock de carbone est observée ;
  • et pour la certification des biocarburants, des bioliquides et des combustibles à faible risque d’ILUC.

Ceci ayant été exposé et étant désormais assimilé, nous pouvons maintenant parler du choix que nous avons fait dans cette multitude d’options et des critères qui nous ont amenés vers le XTL et le B100.

LES XTL

Le carburant synthétique ou synfuel est un carburant liquide, ou parfois gazeux, obtenu à partir de gaz de synthèse, un mélange de monoxyde de carbone et d’hydrogène, dans lequel le gaz de synthèse est dérivé de la gazéification de sources solides, telles que les déchets de restauration (UCO – Used cooking oil) et/ou de biomasse agraire durable (BTL), ou par reformage du gaz naturel (GTL).

Le nom générique des carburants synthétiques est XTL ou E-FUELS.

3 catégories de XTL coexistent :

  • BTL (végétale et huiles usagées végétales UCO : durable) : BIO-TO-LIQUID
  • GTL (fossile) : GAS-TO-LIQUID (gaz : méthane)
  • PTL (eau et électricité : phase usine démo) : POWER-TO-LIQUID

Nous distribuons en exclusivité le XTL/BTL (ALTENS) et le GTL (SHELL).

ROMANO ENERGY est un pionnier des technologies Gas-to-Liquids et Bio-to-Liquid (XTL/BLT.Re) qui sont donc des carburants de synthèse fabriqués à partir de gaz naturel ou de biodéchets selon le procédé Fischer-Tropsch. Ce processus décompose les molécules de gaz et les réassemble en molécules uniformes plus grosses, d’une manière soigneusement contrôlée. L’un des produits est le XTL/BLT.Re, un biocarburant alternatif qui brûle plus propre que le diesel standard. Parce que ce processus de fabrication produit des molécules plus cohérentes et uniformes par rapport au raffinage de pétrole brut conventionnel, BLT.Re a amélioré les propriétés de combustion à l’intérieur des moteurs Diesel standard et contribue ainsi à réduire les émissions de polluants atmosphériques. Il est également exempt de composants indésirables tels que le soufre, les métaux et les aromatiques, ce qui le rend non toxique et donc moins nocif pour l’environnement.

D’un autre côté, ce carburant est fabriqué à partir de biodéchets qui sont synthétisés en un diesel identique, donc, en termes d’émissions de gaz carbonique, nous économisons plus de 90 % CO2eq en restant 100 % compatible.

Alors que le monde passe à une mobilité moins polluante, nous pensons que BLT.Re fera partie du mix de carburants qui sera nécessaire pour propulser l’avenir, aux côtés de la mobilité électrique, du GNL, du GTL, du PTL, de l’hydrogène vert, du GNC, du GPL, du diesel et de l’essence.

Le carburant XTL/BLT.Re peut être utilisé dans tous les moteurs Diesel lourds et légers existants, sans qu’il soit nécessaire de modifier le moteur, ni de nouvelles infrastructures, ni d’investir dans un véhicule. Il est particulièrement bien placé pour réduire les émissions des moteurs lourds, pour lesquels les avantages sont les plus importants par rapport au diesel conventionnel. BLT.Re convient donc dans le secteur des transports et le secteur maritime, par exemple les véhicules utilitaires urbains, les transports publics, le rail et la navigation intérieure et offshore. Il convient également aux engins de chantier et aux équipements de production d’électricité.

XTL/BLT.Re fait partie de la famille des carburants appelés « carburants paraffiniques ». L’organisme européen de normalisation CEN a publié la spécification finale pour les carburants paraffiniques, EN-15940, à la mi-2016, ouvrant la voie aux législateurs et aux fabricants pour qu’ils se réfèrent spécifiquement à ces carburants alternatifs dans la législation et les manuels.

Le B100 : quels sont ses avantages en termes de durabilité et pourquoi est-il un carburant 100 % DURABLE et 100 % VÉGÉTAL ?

En introduction

Du champ de l’agriculteur à la cuve du client, en passant par l’organisme entrepositaire, la traçabilité et la durabilité du B100 sont certifiées par un organisme indépendant dans le cadre des systèmes de durabilité français et européen (2BSVS ou ISCC).

Les directives européennes protègent les sols depuis 2001, 2004, 2007, 2009 (2009/28/ CE) et 2018.

Durabilité des biocarburants

Comment est assurée la durabilité des biocarburants en Europe ?

En 2009, le paquet énergie-climat a défini une politique européenne commune. Il fixe un objectif européen dit « 3 x 20 » qui consiste d’ici 2020 à :

  • diminuer de 20 % les émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990) ;
  • augmenter de 20 % l’efficacité énergétique ;
  • augmenter à 20 % la part des énergies renouvelables (23 % pour la France).

En effet, la maîtrise de la consommation énergétique européenne et l’augmentation de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables constituent des éléments importants du paquet de mesures requises afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de se conformer, notamment, au protocole de Kyoto et à la convention – cadre des Nations Unies sur le changement climatique.

Monaco s’étant engagé à baisser de 50 % ses émissions de CO2eq d’ici 2030 !

Ces facteurs ont également un rôle non négligeable à jouer pour la sécurité des approvisionnements en énergie, le développement technologique, l’innovation, ainsi que pour la création d’emplois et le développement régional (en particulier dans les zones rurales et les zones isolées).

Parmi les textes du paquet énergie-climat, deux directives européennes définissent des critères de durabilité pour les biocarburants et les moyens de vérification du respect de ces critères par les opérateurs économiques, comme évoqué précédemment.

Les bénéfices des B30, B100, B100RE, BIOM100 et F30, F100 

  • Un bilan énergétique positif : du champ de l’agriculteur à la livraison dans la cuve, en passant par l’organisme stockeur, B100 restitue 3,7 fois plus d’énergie qu’il n’en nécessite pour être produit (source ADEME). Bien plus que les rendements des pompes à chaleur, par exemple.
  • L’autonomie alimentaire

Les filières colza et tournesol sont des acteurs reconnus de la réduction de la dépendance des élevages français aux importations de soja OGM. Grâce à la coproduction de protéines végétales issues du colza français, l’autonomie alimentaire des élevages de nos régions est passée, ces quinze dernières années, de 23 % à 55 %. Un cas unique en Europe.

Le B100 offre un débouché important pour les producteurs de colza français engagés dans son développement. Il garantit la valorisation de productions agricoles de proximité. Il favorise, dans une logique d’économie circulaire, l’équilibre des débouchés des filières locales.

Les atouts agronomiques du colza sont nombreux

Il favorise la rotation des cultures (2 ans orge, 2 ans blé et 2 ans colza), tout en participant à la diversification agricole et paysagère, il stimule, en tant que « bon précédent », le rendement des récoltes céréalières qui le suivent. Il permet de lutter efficacement contre l’ensemble des mauvaises herbes et de rompre le cycle de certaines maladies céréalières, réduisant ainsi les quantités d’engrais et de produits phytosanitaires utilisés.

Il protège contre l’érosion les sols, qu’il couvre entre 9 et 11 mois de l’année. Semé tôt, il capte en automne et en hiver d’importantes quantités d’azote contenu dans le sol après la récolte estivale, évitant ainsi son écoulement vers les cours d’eau par les pluies hivernales. Cet azote entre en compte dans le calcul de la fertilisation azotée de printemps, favorisant la préservation de l’environnement.

Il n’y a pas de parcelle dédiée aux biocombustibles. Les oléagineux se retrouvent à l’usine de trituration et ensuite (et seulement à ce moment-là), ils sont isolés par lots pour être traités en biocombustibles ou en alimentaire.

Insectes pollinisateurs

Plante mellifère visitée par de nombreux insectes pollinisateurs, notamment les abeilles, le colza est un allié de la biodiversité. Sa sécrétion abondante de nectar et la production d’un pollen de qualité en font une ressource incontournable pour ces insectes. Dans de nombreuses régions, le colza est ainsi la première grande culture florale disponible pour les abeilles.

Aujourd’hui, 40 % de la production de miel en France sont issus des oléagineux, dont le colza (source FranceAgriMer).

Agriculture raisonnée

Les producteurs de colza français s’inscrivent dans une logique d’agriculture raisonnée, en traitant uniquement les plantes lorsque cela est nécessaire, et en limitant l’utilisation des ressources en eau au strict nécessaire, grâce aux outils performants offerts par les nouvelles technologies et les prévisions des instituts techniques.

L’innovation tient ainsi une place importante dans l’évolution des pratiques agricoles de préservation du sol, accompagnant par exemple le passage du labour aux Techniques de Cultures Simplifiées (TCS), au semis sous couvert, au semis avec couvert permanent, etc.

D’autres techniques prometteuses permettent d’améliorer continuellement le bilan environnemental du colza, comme son association aux légumineuses (pois, etc.), qui permet d’utiliser 1 insecticide en moins, d’économiser 30 unités d’azote, de réduire de 20 % à 30 % les charges de désherbage, tout en accroissant les rendements de 10 % (source : Étude Terres Inovia).

1 ha de colza cultivé dans nos régions permet la coproduction de :

  • 1 500 litres d’huile valorisés prioritairement en huile alimentaire et de façon complémentaire en B100 ;
  •  2 000 kilos de tourteaux non OGM riches en protéines pour l’alimentation des animaux des élevages de France, servant la vocation alimentaire de la filière colza.

Le B100 est un produit classé sans danger pour la santé humaine et l’environnement, conformément à la réglementation européenne REACH*, entrée en vigueur en 2007, pour mieux protéger la santé humaine et l’environnement contre les risques liés aux substances chimiques.

CE QU'EN DIT LA FILIÈRE FRANCE (FOP)