Biocarburant : F100

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BIENTÔT DISPONIBLE !

Le F100 est un EMAG DE COLZA origine France qui sera distribué sur le territoire Français à partir de 2023, pour les systèmes de brûleur anciennement Fioul.

Il a commencé à être défini dans un texte de loi du 6 janvier 2022. Nous serons prêts à vous le proposer dès qu’il sera disponible, afin de vous permettre de décarboner votre chauffage central.

Une énergie durable et tracée

Découvrez comment notre production éco-responsable contribue à l'avenir de la planète. Notre engagement pour une énergie durable n'est pas simplement une promesse ; il est rigoureusement validé et conforme aux normes élevées imposées par la législation européenne en matière d'énergie renouvelable. Chaque étape de notre processus est méticuleusement surveillée, garantissant ainsi que l'intégralité de notre production est non seulement durable mais aussi complètement transparente. Lorsque vous choisissez nos services, nous vous fournissons une preuve concrète de votre impact positif sur l'environnement : une att

L’ensemble de la production est tracé et certifié durable en accord avec la directive européenne sur l’énergie. À chaque commande, le client reçoit une attestation de durabilité certifiant l’origine et le pourcentage de CO2 non émis dans l’atmosphère.

En parlant de durabilité, vous pourriez être intéressé par le développement durable. De plus, si la directive européenne sur l’énergie a éveillé votre curiosité, découvrez-en plus avec la politique énergétique de l'Union européenne. Et pour ceux qui s'intéressent à l'impact environnemental du CO2

Une solution immédiate vers la transition énergétique

L'innovation présentée s'inscrit parfaitement dans l'urgence de répondre aux défis climatiques actuels. Cette nouvelle technologie révolutionnaire, facilement intégrable dans les véhicules diesel existants, offre une réponse concrète et efficace pour accélérer la transition énergétique sans attendre. Grâce à sa compatibilité universelle, elle ouvre la voie à une réduction massive de l'empreinte carbone du secteur des transports, qui est l'un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre. En adoptant ce système, les utilisateurs peuvent non seulement bénéficier d'une solution écologique sans précéd

Compatible avec toutes les motorisations Diesel et ne nécessitant aucune adaptation, il permet une mise en place immédiate ainsi qu’une réduction des émissions de CO2 jusqu’à 90 %.

En parlant de transition énergétique, vous pourriez être intéressé par Transition énergétique. Si vous êtes curieux de savoir comment les motorisations Diesel peuvent s'intégrer dans ce processus, consultez l'article sur Moteur Diesel. De plus, pour mieux comprendre l'impact environnemental et l'importance de la réduction des émissions de CO2, lisez

Non dangereux

Un usage en toute sécurité, non biotoxique, non ATEX et non classé ICPE. Le stockage facilité grâce à un point éclair supérieur à 100°C, sans déclaration à la préfecture.

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UNE VISION D'UNE ÉNERGIE FRANÇAISE ET DURABLE

Comment est produit le B100 ?

Le colza

La France est le 1er producteur européen de colza au coude-à-coude avec l’Allemagne puis la Pologne. L’Europe est le 1er producteur mondial (+ de 21,5 millions de tonnes), devant le Canada et la Chine. Le colza est une tête d’assolement incontournable et une culture indispensable à l’équilibre d’une exploitation agricole. Il est cultivé en général en rotation avec le blé, l’orge ou parfois le maïs tous les quatre à cinq ans sur une même parcelle.

La trituration

La trituration est une opération de broyage en vue de l’extraction de l’huile. La production d’huile génère 44 % d’huile et 56 % de tourteaux. Les tourteaux de colza sont utilisés dans l’alimentation des animaux d’élevage en raison de la teneur en protéine. Ils représentent une bonne alternative aux tourteaux d’importation.

La transformation en biodiesel

La production du biodiesel nécessite une transestérification (ou estérification) de l’huile afin d’aboutir à l’ester méthylique d’huile de colza + B100. Cette technique consiste à transformer les triglycérides de l’huile en esters méthyliques. Plus concrètement, la transestérification est un processus chimique qui débarrasse les huiles végétales de leur glycérol. C’est un procédé très répandu en Europe : 5 usines en France et +35 dans les autres pays européens produisent du biodiesel de colza depuis plus de 10 ans.

La distribution

L’Europe produit + de 5 millions de m3 de B100 dont 1,4 million de m3 produit par la France. Romano Energy s’engage dans la promotion de l’utilisation des carburants alternatifs comme le PUR100 (B100). Nous mettons en place une logistique optimale à travers la France en développant des sites de stockage de PUR100 sur les axes stratégiques (aujourd’hui 5 stockages de distribution maillent le pays).

En route !

En 2018, la France publie un arrêté définissant les caractéristiques techniques du B100 . Aujourd’hui, Renault Trucks, Volvo, Man, Scania proposent des véhicules Euro 6 compatibles B100 : soit le véhicule est acheté neuf homologué B100, soit le véhicule est compatible B100 après modification en concession avec un kit « Retrofit » pris en charge par Romano Energy.

Dois-je m’attendre à d’autres investissements si je passe au B100 ?

En dehors de l’acquisition de vos véhicules neufs lors des renouvellements de votre flotte, aucun autre investissement de votre part n’est nécessaire. Romano ENERGY  prend en charge le coût éventuel de Retrofit sur les véhicules existants compatibles, ainsi que la mise à disposition d’une cuve de distribution, le cas échéant. Nous rajoutons toujours un système de filtration IPMD pour garantir une qualité optimale, également à la charge de Romano ENERGY. Par ailleurs, plusieurs constructeurs proposent des moteurs compatibles PUR100 dans leurs catalogues, avec un coût identique à celui d’un diesel classique.

Quelle garantie environnementale autour du B100 ?

L’ensemble de la filière de production et de distribution du B100 est certifié ISCC ou Schéma National. Nos partenaires sont naturellement inscrits dans ce processus de traçabilité mis en place par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire. Dans ce cadre, nos partenaires et nous-mêmes reportons chaque mois les données de traçabilité au ministère, et nous sommes audités chaque année par un organisme indépendant pour vérifier la bonne traçabilité des produits ainsi que le calcul des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Ces émissions de GES sont tracées, calculées et certifiées du champ à la roue. L’ADEME et Objectif CO2 ont publié de nombreuses études sur les impacts positifs de l’utilisation du B100 sur l’environnement.

Quelle sera la consommation de mon véhicule avec le B100 ?

Il n’existe pas d’étude officielle à ce sujet. Nous travaillons avec des transporteurs dans le cadre de tests d’évaluation de consommation afin d’évaluer les conditions optimales d’utilisation. Déjà plus de 250 transporteurs en France ont choisi de passer au B100, et le retour d’expérience est en moyenne une surconsommation de 5 à 8 %.

Quelle attestation de durabilité Romano Energy garantit-il ?

L’ensemble de la filière de production des biocarburants est certifié ISCC et Schéma National. Nos partenaires sont aussi certifiés Schéma National, système mis en place par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Les chiffres issus de ces systèmes de traçabilité sont certifiés par les Pouvoirs Publics et audités par Control Union, organisme indépendant, accrédité par les Pouvoirs Publics, et spécialisé dans l’inspection et la certification. Romano Energy fournit ainsi un certificat de durabilité, attestant de l’origine de la matière première et du biocarburant et rapportant les GES économisés sur chacune des livraisons.

Le B100 de colza est-il une très bonne source environnementale française et européenne ?

Il protège contre l’érosion les sols, qu’il couvre entre 9 et 11 mois de l’année. Semé tôt, il capte en automne et en hiver d’importantes quantités d’azote contenu dans le sol après la récolte estivale, évitant ainsi son écoulement vers les cours d’eau par les pluies hivernales. Cet azote entre en compte dans le calcul de la fertilisation azotée de printemps, favorisant la préservation de l’environnement.

Il n'y a pas de parcelle dédiée aux biocombustibles. Les oléagineux se retrouvent à l'usine de trituration et ensuite, et seulement à ce moment-là, ils sont isolés par lots pour être traités en biocombustibles ou en alimentaire !

Insectes pollinisateurs

Plante mellifère visitée par de nombreux insectes pollinisateurs, notamment les abeilles, le colza est un allié de la biodiversité. Sa sécrétion abondante de nectar et la production d’un pollen de qualité en font une ressource incontournable pour ces insectes. Dans de nombreuses régions, le colza est ainsi la première grande culture florale disponible pour les abeilles.

Aujourd’hui, 40 % de la production de miel en France sont issus des oléagineux, dont le colza (source FranceAgriMer).

Agriculture raisonnée

Les producteurs de colza français s’inscrivent dans une logique d’agriculture raisonnée, en traitant uniquement les plantes lorsque cela est nécessaire, et en limitant l’utilisation des ressources en eau au strict nécessaire, grâce aux outils performants offerts par les nouvelles technologies et les prévisions des instituts techniques.

L’innovation tient ainsi une place importante dans l’évolution des pratiques agricoles de préservation du sol, accompagnant par exemple le passage du labour aux Techniques de Cultures Simplifiées (TCS), au semis sous couvert, au semis avec couvert permanent, etc.

D’autres techniques prometteuses contribuent à l'amélioration continuelle du bilan environnemental du colza, comme son association aux légumineuses (pois…), qui permet d’utiliser 1 insecticide en moins, d’économiser 30 unités d’azote, de réduire de 20 % à 30 % les charges de désherbage, tout en accroissant les rendements de 10 % (source : Étude Terres Inovia).

Un atout pour la souveraineté alimentaire française

La filière colza est un acteur reconnu de la réduction de la dépendance des élevages français aux importations de soja OGM. Grâce à la coproduction de protéines végétales issues du colza français, l’autonomie alimentaire des élevages de nos régions est passée ces quinze dernières années de 23 % à 55 %. Un cas unique en Europe.

1 ha de colza cultivé dans nos régions permet la coproduction de :

  • 1 500 litres d’huile valorisés prioritairement en huile alimentaire et de façon complémentaire en B100 ;
  • 2 000 kilos de tourteaux non OGM riches en protéines pour l’alimentation des animaux des élevages de France, servant la vocation alimentaire de la filière colza.

Le B100 est un produit classé sans danger pour la santé humaine et l’environnement, conformément à la réglementation européenne REACH*, entrée en vigueur en 2007, pour mieux protéger la santé humaine et l’environnement contre les risques liés aux substances chimiques.

Affectation des sols et critères de durabilité

Pour ce qui est du risque de changement d'affectation des sols, il a déjà été réglé par le législateur européen.

Il est appelé RISQUE CIAS et il est traité ici.

Rappel : en 2015, la directive 2015/1513 dite « CASI » ou « CIAS »(Changement d’Affectation des Sols Indirect) modifie les directives EnR et 2009/30/CE et précise notamment les modalités d’application suivantes.

La directive confirme l’objectif de 10 % d’EnR dans les transports en 2020 avec :

  • un plafond de 7 % pour les biocarburants en concurrence alimentaire ;
  • un objectif indicatif de 0,5 % en 2020 pour les biocarburants avancés ;
  • elle définit la liste des matières premières qui permettent d’élaborer des biocarburants avancés.

La révision de la directive EnR (directive 2018/2001 appelée EnR2) a été publiée le 21 décembre 2018 :

  • elle fixe un objectif d’énergie renouvelable de 14 % dans les transports en 2030, en confirmant le plafond de 7 % pour les biocarburants de première génération ;
  • elle reprend et renforce les critères de durabilité définis dans la première directive EnR et décrits ci-après ;
  • elle vise à limiter l’effet de changement d’affectation des sols indirect décrit ci-dessous en identifiant les matières premières les plus à risque, en plafonnant leur incorporation puis en les éliminant progressivement d’ici 2030.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants et biocombustibles

Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre).

Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50 % par rapport à l’équivalent fossile (60 % pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en analyse du cycle de vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive sur les énergies renouvelables. L’effet de changement d’affectation des sols indirect crée des émissions non intentionnelles de carbone en raison de l’utilisation de terres cultivées existantes aux fins de la production de biocarburant et du déplacement consécutif de la production alimentaire (ou autre) vers de nouvelles terres arables, ce qui peut entraîner de la déforestation et la disparition de réservoirs de carbone. Cet effet, très difficile à quantifier, pourrait dégrader le bilan carbone global des biocarburants de première génération. C’est pourquoi la révision de la directive sur les énergies renouvelables confirme le plafond à 7 % des biocarburants conventionnels et prévoit par un acte délégué en février 2019 de caractériser les matières premières les plus à risque et de les éliminer progressivement jusqu’en 2030, tout en mettant l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.

Critères qualitatifs liés aux terres

Les biocarburants ne doivent pas être produits à partir de terres riches en biodiversité et de terres présentant un important stock de carbone ou de tourbières. En plus, pour les productions européennes, les conditions d’attribution des aides de la politique agricole commune et les bonnes conditions agro-environnementales doivent être respectées pour la production de matières agricoles.

Ces critères s’appliquent également aux biocarburants produits à partir de matières premières en provenance de pays tiers, pour toute la chaîne de production et de distribution des biocarburants, dont les étapes vont du champ jusqu’à la distribution des carburants destinés à la consommation. En cas de mélange de lots de matières premières, de produits semi-finis ou de biocarburants, les opérateurs économiques doivent mettre en œuvre un système de bilan massique. Les opérateurs économiques qui prennent part à cette chaîne doivent être en mesure de démontrer que les critères de durabilité ont été respectés, que les informations sont fiables et qu’un contrôle indépendant des informations a été mis en œuvre.

QU’EST-CE QUE LE B100 ET LES CARBURANTS ESTÉRIFIÉS ?

Le B100 est un EMAG, un ester méthylique d’acide gras, de l’huile de COLZA (principalement) estérifiée, c’est-à-dire que l'on a enlevé la glycérine de l'huile pour la rendre spécifiquement équivalente à une base gazole.

B100 (EN14214)

Cette co-construction entre agriculteurs et industriels mobilise la filière et crée de la valeur au cœur des territoires français. L’utilisation de ce produit est aujourd’hui soutenue par plusieurs grands constructeurs européens d'automobiles, de brûleurs et de chaudières (Renault, Volvo, Weishaupt, Cuenod, Riello, entre autres).

Dans le paysage des carburants et combustibles, ce B100 a fait l’objet d’une définition et d’une normalisation au niveau européen depuis plus de 15 ans (EN14214).

Nous travaillons sur la logistique et sa mise à la consommation à Monaco depuis plus de 2 ans. Au final, il est autorisé depuis le 29 mars 2018 et vendu depuis novembre 2018. Ses caractéristiques sont définies par arrêté (mars 2018).

Plusieurs industriels français et européens distribuent et produisent un B100 de très haute qualité. Ils ont attiré notre attention depuis plus de dix ans.

Ils respectent des standards de qualité qui vont au-delà de la législation nationale et répondent ainsi aux attentes des constructeurs les plus exigeants.

Ils en parlent ICI.

Quels sont les avantages environnementaux du B100 de COLZA ?

Le B100 bénéficie d’un bilan énergétique positif : du champ de l’agriculteur à la cuve de l’opérateur, elle restitue 3,7 fois plus d’énergie qu’elle n’en nécessite pour être produite. Le rendement dans les énergies est très important et là il est assez bien placé.

Il dispose bien souvent d'un meilleur rendement que celui d'une pompe à chaleur.

Par ailleurs, de manière générale, le B100 permet de réduire d’au moins 60 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport au gazole ou au fioul fossile auxquels il se substitue. En effet, son bilan carbone est plus de 2,5 fois meilleur que celui du gazole et près de 2 fois meilleur que celui du gaz de ville (source ADEME, voir annexes).

Quelles sont les sources du B100 et du B100 RE ?

Cette énergie verte est intégralement produite à partir de biomasse locale, française et européenne, tracée : colza, déchets et résidus.

L’énergie B100 participe à la préservation de l’environnement à plus d’un titre. Elle constitue une garantie de valorisation des productions de proximité et est un moyen de lutter contre la déforestation importée (l’huile de palme d'Indonésie, soja américain).

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Chauffage collectif et particulier

Après avoir utilisé du colza depuis 2018 pour chauffer Monaco, nous avons également, depuis 2021, CINQ alternatives bas carbone au fioul domestique. Depuis janvier 2020, plus aucun de nos clients ne se chauffe avec du fioul domestique de pétrole ! SynT eFuel / FLEXsynTe-fuel, F10, F30, et bientôt F100. En évaluant votre bilan actuel, vous accéderez à un guide pour effectuer votre choix.

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Ils nous ont fait confiance

Immeuble SynTe-fuel “LE CHATEAU PERIGORD” à MONACO

Cet immeuble emblématique de la Principauté, a toujours été a la pointe des solutions environnementales. En 2018 il a été le deuxième de Monaco à utiliser du B100 de colza, alors que en France seulement en 2022 commencera la mise en place du F30 et F10. Aujourd'hui les 5 chaudières de 10 MEGAWATT Weishaupt et CUENOD fonctionnent avec un carburant de synthèse  bas-carbone : le SynTe-fuel.

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